Les substituts de viande permettent de réduire les émissions, selon les Nations unies

Selon un rapport d'étude du Programme des Nations unies pour l'environnement (PNUE, en anglais United Nations Environment Program, UNEP), financé par le gouvernement belge, l'utilisation de substituts de viande et de produits laitiers peut contribuer de manière significative à la réduction de l'empreinte écologique de la chaîne alimentaire.

Actuellement, le secteur de l'élevage représente 14 à 20% des émissions mondiales de gaz à effet de serre, mais le rapport avertit que la consommation de viande pourrait augmenter de moitié d'ici à 2050.

Le rapport examine trois alternatives aux produits animaux : les substituts de viande à base de plantes, la viande cultivée à base de cellules animales et les protéines issues de micro-organismes fermentés. Le rapport montre que le passage à ces substituts peut réellement faire une différence significative en termes d'émissions de gaz à effet de serre. Il permet également de réduire la pression sur les terres agricoles, ce qui est bénéfique pour les sols, les ressources en eau et la déforestation. Il réduit également le risque de zoonoses, c'est-à-dire de maladies transmises de l'animal à l'homme.