MOBILITE COMBINEE VIA LES TRANSPORTS PUBLICS
Quelles initiatives sont encore prévues pour améliorer les transports publics?
“Nous investissons pleinement dans De Lijn. Nous avons diminué la dotation et pourtant, les investissements ont augmenté. Les budgets ont augmenté d'à peu près 40%. Cela est lié au fait que nous améliorons l'efficacité chez De Lijn. Nous avons aussi défini des tarifs justes avec la suppression de la politique gratuite, hors de prix. Des bus sortaient par exemple ou des bus à la demande étaient toute une journée à l'arrêt avec un coût de 40 euros par trajet par voyageur. Cela ne pouvait pas continuer. On a finalement mené cet exercice à bien chez De Lijn. De ce fait, ils ont généré plus de rentrées, il a fallu moins de dotation et ils ont pu investir plus. Je trouve que c'est une très bonne histoire n'améliorant pas vraiment non plus votre cote de popularité, car il faut bien sûr dire au voyageur que cela va devenir plus cher. Nous restons pourtant les moins chers en comparaison avec toutes les régions comparables comme Bruxelles ou la Wallonie.Pour tous les travaux actuellement en cours à Anvers sur la Noorderlijn, nous optons à nouveau pour des prolongements de tram. L'infrastructure de tram est très onéreuse, mais très pratique et confortable. C'est même l'un des moyens de transport les plus confortables que je connaisse. Mais ce n'est pas bon marché, notamment parce que l'infrastructure de base coûte très cher."
Quels investissements sont encore prévus pour les chemins de fer?
“Dans ce pays aux compétences morcelées, je suis compétent pour la mobilité, mais finalement pas pour ce qui devrait être le pivot de tout système de mobilité, à savoir les chemins de fer. Et c'est un manque total. Je dois négocier à ce sujet avec mon collègue fédéral, le ministre Bellot. Ces discussions sont actuellement en cours."