La Flandre doit adapter son réseau d'égouts
Le réchauffement climatique pourrait entraîner davantage d'inondations extrêmes

Le GIEC a récemment publié son rapport sur l'impact climatique d'une augmentation de la température mondiale de 1,5 °C ou plus. A la demande de Vlario, la KU Leuven et Sumaqua en ont étudié les conséquences concrètes pour le réseau d'égouts en Flandre. Comme on ne peut prédire avec certitude le changement climatique, l'étude s'est appuyée sur un scénario catastrophe.
Selon les modèles climatiques, les taux de précipitations peuvent augmenter jusqu'à 30% en hiver, tandis que les étés peuvent devenir jusqu'à 50% plus secs. Les phénomènes climatiques à risques liés à la météo estivale deviendront alors plus extrêmes et plus fréquents. Par conséquent, il y aura davantage d'inondations urbaines, peut-être même une tous les 2,5 ans d'ici 2100. Même les inondations extrêmes, qui se produisent maintenant une fois tous les 100 ans, pourraient être jusqu'à 20 fois plus fréquentes d'ici 2100.
Il faut prendre des mesures pour que les égouts soient capables de gérer ce climat. C'est pourquoi nous devons résolument opter pour une politique à plusieurs voies : moins de surfaces asphaltées, développement de mesures à la source, utilisation efficace et multifonctionnelle de l'espace, conception créative pour se protéger des inondations les plus extrêmes. Ces mesures ne permettent pas de faire face à des inondations extrêmes, mais elles peuvent limiter les dégâts liés à ces inondations et préserver les nappes phréatiques (qui sont extrêmement importantes en période de sécheresse prolongée). Pour ce faire, une coordination étroite est nécessaire entre la politique spatiale et la gestion de l'eau. En outre, des cadres juridiques doivent être mis en place pour permettre de telles conceptions.