Etendre l'apprentissage dual
Seuls les étudiants bien préparer peuvent remédier à la pénurie de techniciens de la construction

Rien qu’au VDAB, il y a plus de 1.700 offres d’emploi pour des jobs dans la construction, soit 40% en plus que l’an dernier. Le secteur a besoin de gens avec des profils techniques et professionnels, des baccalauréats et des masters. Afin de faciliter la transition entre l’école et le marché du travail, il faut de l’expérience. Aujourd’hui, les jeunes peuvent en accumuler via des stages. Et depuis l’an dernier, dans l’enseignement secondaire à temps plein, ils peuvent aussi apprendre et travailler grâce à l’apprentissage dual. Ce système leur offre les meilleurs opportunité d’épanouissement grâce à la combinaison d’une formation générale dans la classe et l’apprentissage dans la réalité sur le terrain. L’an dernier a débuté un projet pilote ‘apprentissage dual’ au troisième degré ‘Gros œuvre’. Pour l’année académique 2017-2018, ce projet sera aussi lancé au 3e degré Finition gros œuvre (carreleur, plâtrier), au 3e degré Techniques de décoration et de peinture et en 7e année Travaux de toiture. Pour Bouwunie, le projet peut encore s’étendre à plus d’écoles et plus de formations afin d’augmenter le nombre d’élèves (actuellement en baisse) dans l’enseignement en construction. Bouwunie espère aussi que l’apprentissage dual deviendra rapidement un parcours d’apprentissage à part entière. Les jeunes qui en bénéficient arrivent plus expérimentés et donc plus forts sur le marché de l’emploi. Le secteur en a vraiment besoin”, déclare Jean-Pierre Waeytens, secrétaire-général de Bouwunie. “Nous allons donc promouvoir activement l’apprentissage dual auprès des entreprises de construction afin qu’elles s’engagent pleinement dans cette démarche.”