Trop peu de rénovations en profondeur
Le principal obstacle pour la rénovation est l'accessibilité

Alors que le nombre total de crédits hypothécaires a légèrement augmenté par rapport à 2016 au premier semestre de 2017, le nombre de crédits pour des rénovations a diminué de plus de 7%. L'évolution des autorisations délivrées pour les rénovations en profondeur présente une même tendance. Cette tendance est néfaste pour l'objectif en matière de rénovation du gouvernement flamand, souhaitant rénover ou remplacer 2,65 millions d'habitations d'ici 2050. Pour atteindre cet objectif, le nombre de rénovations autorisées doit passer à 70.000 par an, contre 16.000 actuellement. Bien que le coût de la construction/transformation n'ait pas augmenté ces dernières années, c'est au niveau de l'accessibilité des habitations à rénover que le bât blesse. Vu que les prix de l'immobilier continuent, en effet, d'augmenter, le budget disponible pour une rénovation urgente fond. Depuis 2000, le prix d'achat moyen en Flandre a ainsi augmenté de 176% pour les maisons ordinaires, de 149% pour les appartements et de 41% pour les villas, alors que la construction même n'est pas devenue plus chère. Le budget disponible est donc déterminant pour rénover d'une traite en profondeur. Le 'woningpas' (passeport de la maison) des autorités flamandes peut toutefois apporter la solution. Celui optant pour une rénovation par phases reçoit grâce à ce 'woningpas' la garantie d'une exécution optimale. Le 'woningpas' soutiendra également mieux le choix entre rénovation en profondeur et construction de remplacement. A l'approche du salon Bisbeurs (à partir du 7 octobre), la Vlaamse Confederatie Bouw (VCB) souligne l'importance d'une manœuvre de rattrapage pour les rénovations en profondeur pour un confort accru, une facture d'énergie allégée et des émissions de CO2 réduites.